Charlotte Boudon, membre du jury des Prix HiP 2020




Après des études en histoire contemporaine, Charlotte Boudon s’est orientée vers l’art contemporain en travaillant à l’Institut Français aux côtés du directeur artistique Simon Njami sur la Biennale de la Photographie Africaine de Bamako en 2001, puis sur l’exposition Africa Remix présentée dans plusieurs musées internationaux dont le Centre Pompidou en 2004. Après diverses expériences professionnelles, notamment dans le domaine des relations presse au bureau Relations Média dirigé par Catherine Philippot, elle intègre en 2005 l’équipe de la galerie Les filles du calvaire où elle travaille actuellement à la direction artistique. Elle y a présenté deux expositions collectives en tant que commissaire, La femme d’à côté et L’histoire d’après.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le secteur de l’édition photographique ?

Charlotte Boudon : "À mon sens, c’est l’un des secteurs les plus importants pour la diffusion de ce médium, plus important peut-être que l’exposition même des œuvres dans les institutions muséales, centres d’art et galeries, car les relais sont bien plus nombreux. Le support permet une grande liberté dans l’expression artistique des auteurs et par leur travail avec les graphistes et les éditeurs, de démontrer une puissance créatrice nourries de ces collaborations. L’association des images publiées dans l’objet et la narration qui s’en dégage offre de nouveaux niveaux de lectures possibles."

Pourquoi avez-vous accepté de participer au jury des Prix HiP 2020 ?

Charlotte Boudon : "C’est un exercice assez plaisant dans l’échange qu’il peut y avoir avec l’ensemble des membres et la délibération qui n’est pas toujours évidente. Cela me permet aussi de découvrir des ouvrages que je n’aurais pas forcément eu l’occasion de consulter ailleurs, des travaux dont je n’avais pas connaissance. Et bien sûr de distinguer des auteurs et éditeurs !"

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